L’organisation d’un tour du monde : un point essentiel pour un voyage réussi
Entre organisation et improvisation
Louise explique que ses parents ont réservé la majorité des vols avant de partir, mais que pour le reste, ils ont avisé une fois sur place. Elle précise qu’il est facile de trouver des hôtels au fur et à mesure. Ils ont aussi ajouté quelques petits vols, comme pour se rendre en Amazonie.
Comme le dit maman, ce genre de voyage donne le temps, le temps de changer d’avis, de rester plus longtemps à un endroit, etc.
Le bon matériel pour un tour du monde en famille
Pour Louise, être bien équipé est primordial pour un voyage réussi ! Elle parle notamment des sacs à dos (assez costauds et assez grands), du bon matériel : des filtres pour rendre l’eau potable, des gourdes, des mousquetons (“c’est tout bête mais très pratique”).
Être ensemble : c’est tout ce qui compte !
Ce voyage a été un une super expérience car ils étaient tous les 4 : comme l’explique Louise, ça n’aurait pas été pareil s’ils avaient été seulement avec leur maman ou leur papa.
On ne l’aurait pas mal vécu, mais on n’aurait pas été aussi heureux qu’avec nos deux parents… Être tous les quatre, c’était vraiment super !
D’ailleurs, les relations évoluent forcément lors d’un tel voyage. Louise exprime la difficulté, au retour, de moins voir son papa retourné travailler. Elle dit que grâce au voyage, ils se sont plus “attachés” les uns aux autres, elle joue plus avec son petit frère Martin, ils ont beaucoup de complicité.
Toutefois, elle raconte aussi que durant le tour du monde, il ont dû trouver un équilibre pour que chacun ait un petit moment perso. Martin avait parfois du mal à accepter car il ne savait pas trop quoi faire, mais ses parents lui demandaient de laisser Louise lire tranquillement.
La découverte du camping-car : un coup de cœur pour la famille !
Un besoin de repères
Louise et sa famille ont loué leur premier camping-car en Nouvelle-Zélande, où ils arrivaient après leur passage en Amérique du Sud. Là-bas, ils changeaient d’hôtel presque chaque nuit. Le camping-car a eu un côté réconfortant :
Je crois que ne pas avoir nos repères, ça nous perturbait un petit peu… Alors qu’avec le camping-car, même si on faisait des campings ou des free camps différents, on avait nos petits repères, notre lit, nos affaires qui ne bougeaient pas. C’est tout bête mais pour Martin et moi, c’était assez important.
Elle a beaucoup aimé la vanlife car c’est une grande découverte, ils ont vécu de super moments tous ensemble, en Nouvelle-Zélande puis en Australie. Elle a d’ailleurs beaucoup aimé l’Australie car il y a plein de paysages différents à voir : la mer, le désert… Il y a aussi beaucoup d’animaux à découvrir : les kangourous, les koalas, etc.
Plus de positif que de négatif !
Louise décrit principalement du positif quand elle parle de son séjour en camping-car en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Pour autant, dans les quatre campings-cars qu’ils ont loué durant leur séjour en Océanie, Louise et Martin dormaient dans le même lit, ce qu’elle a trouvé un peu difficile car ils n’avaient pas leur propre espace. Quand elle lisait sur sa liseuse, ça gênait Martin pour dormir….
Aussi, à propos des difficultés, elle parle de la propreté : entre le sable des plages et la boue les jours de pluie, pas simple de garder leur habitation propre.
Un camping-car au retour en France…
Pour prolonger l’aventure, la famille Chaloumar (@chaloumar360 sur les réseaux sociaux), a investi dans un camping-car à son retour en France. Louise a conscience que ses parents ont fait un choix : avant ils vivaient dans une grande maison, alors qu’au moment de l’enregistrement du podcast, ils vivent à quatre dans un petit appartement de moins de 50m2. Mais ce quotidien est contrebalancé par le camping-car :
Si on avait eu une plus grande maison, on n’aurait pas eu le camping car, donc on n’aurait pas pu partir tous les weeks-ends comme on le fait. C’est le week-end qu’on peut profiter de notre papa toute la journée et voir des paysages différents. Ça compte de vivre des petits moments à bord de notre camping-car, de visiter plein d’endroits, des musées…
Leur camping-car actuel ne pourrait pas servir pour un tour du monde car il est très grand… presque trop d’après Louise ! Les placards sont vides, ils n’ont pas besoin de beaucoup de choses. Elle nous l’expliquait déjà ici.
Ce camping-car sera temporaire : ils choisiront à l’avenir quelque chose de plus baroudeur. Même si Louise admet adorer ce camping-car avec tout son confort !
Un tour du monde, entre rêve et réalité
Apprendre en voyageant
Louise a appris beaucoup de choses durant son voyage, principalement sur la géographie (elle connaît les capitales de tous les pays visités) mais aussi sur la culture des gens rencontrés au fil de leurs destinations.
Je suis contente de ce voyage parce qu’on a appris plein de choses tous les quatre, même papa et maman ont appris plein de choses, il y a plein de choses qu’ils ne connaissaient pas. Ils ont appris grâce au voyage.
Un souvenir inoubliable : le “Big Five” en Afrique
Il y a plein de moments qui étaient cool donc moi je devrais faire un top 40 pour tous ces moments !! (rires)
Elle a beaucoup aimé l’Australie car elle a pu porter un bébé kangourou dans ses bras, il y a aussi la Thaïlande où elle a pu voir les éléphants, mais l’Afrique lui laisse un souvenir inoubliable car elle a rencontré le “Big Five” ! Par “Big Five”, on entend l’éléphant, le rhinocéros, le buffle, le léopard et le lion. Ils sont très rares à voir, ce sont les animaux les plus puissants de la savane. Louise et sa famille les ont tous vus en moins de deux heures, ils ont eu beaucoup de chance. C’était en Afrique du Sud, dans une partie privée du Parc Kruger : seuls les guides peuvent y accéder en 4×4 – mais les animaux peuvent circuler entre partie privée et non privée ! (les touristes doivent obligatoirement être accompagnés pour y entrer). Il y avait peu de monde donc au lieu d’avoir cinq voitures autour d’un animal, ils étaient quasiment seuls : Louise a adoré ça, d’être seuls en pleine savane avec un guide pour découvrir l’Afrique.
Le baptême de plongée : un rêve réalisé en Polynésie
Martin et sa maman rêvaient d’afrique et son papa d’Australie, or Louise ne voulait pas aller en Australie car elle avait peur des araignées (finalement, ils n’en ont vu qu’une ou deux, pas plus). Mais elle avait hâte de découvrir la Polynésie : ses parents lui en avaient déjà beaucoup parlé et c’est là-bas qu’elle a passé son baptême de plongée – ce qui en fait l’un de ses meilleurs souvenirs.
Un baptême de plongée, c’est la première fois où l’on plonge avec une bouteille. C’était son cadeau d’anniversaire pour ses 9 ans. Elle l’a donc attendu avec impatience.
J’ai pu voir plein de poissons, c’était hyper cool. J’avais ma propre bouteille, elle était plus petite que la dame qui me guidait, mais j’étais contente d’avoir ma propre bouteille. C’était merveilleux ce moment, de pouvoir respirer sous l’eau. Et j’ai eu un petit diplôme !
Louise parle de quelques difficultés lors de baptême de plongée : déjà, le poids de la bouteille peut être un inconvénient, mais surtout, le fait d’être “au fond” ne permet pas de palmer librement : il ne faut pas abimer les coraux. Cela rend la plongée un peu plus sportive car il faut nager principalement avec les mains.
Elle n’a vu que des poissons lors de cette plongée parce qu’il n’y avait que cinq mètres de fond, pour une débutante il n’est pas possible d’aller plus loin. Elle n’a donc pas vu de requins ou de raies comme elle les avait vus en PMT*, mais elle a pu observer pour la première fois des poissons clowns dans leur anémone, un poisson qui se cachait dans le sable, … Sous l’eau, elle voyait Martin qui lui faisait des petits signes d’encouragement depuis la surface!
*Palmes/Masque/Tuba
En dehors de cette plongée avec bouteilles, elle a eu la chance d’observer “pour de vrai” des raies manta, des petites raies et des requins. Au début, nager avec des raies et des requins était un peu difficile. Même si elle en rêvait, c’est assez impressionnant, elle a eu un peu peur au début puis finalement ça a été. Ce sont des animaux très gentils.
J’ai plongé avec des raies manta et c’est un moment que j’ai adoré, sans les attirer, elles nous tournaient autour… Elles étaient vraiment magnifiques, j’étais super contente de les voir !
Louise et le voyage
Si Louise a adoré le voyage, elle a besoin de repères pour être pleinement heureuse. Aujourd’hui, s’ils partent quasiment tous les week-ends à bord de Nelson, leur camping-car adoré, elle aime aussi retrouver sa maison, sa chambre au retour.
Je lui ai posé la question d’avoir son propre van une fois adulte. Elle ne s’était jamais questionnée là-dessus… Finalement, elle aimerait peut-être un petit van ou un 4×4 à aménager elle-même. Elle envisage de continuer à voyager, en économisant suffisamment pour partir un à deux mois par an. Quant à voyager seule, elle n’en est pas convaincue :
Si je voyage toute seule, ça ne va pas me plaire. Peut-être que Martin viendra faire le voyage avec moi, ou avec une copine.
Pour conclure
Voyager, au début pour moi, c’était juste tu voyages dans un avion et tu découvres le pays, mais en fait c’était plus… Tu découvres le pays, mais tu découvres surtout la culture des gens, leur nourriture… […] Tu pars dans un pays, t’es un peu inconnu et puis tu découvres plein de choses, la culture, les gens et ça, j’aime bien. Et puis tu profites, tu fais des activités sympas !
>> Rendez-vous le 11 Novembre pour le troisième épisode de Prends ton baluchon ! <<
tout à fait d’accord pour dire que ce n’est pas seulement un voyage mais vivre dans leur culture et découvrir de nouveaux endroits sympas